Les nombreuses qualités architecturales de ce manoir caractéristique du nord-Cotentin lui ont valu son inscription à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. Bien qu'appartenant à deux époques éloignées- XVIème et XIXème siècle - il présente une façade parfaitement symétrique qui lui confère une grande harmonie.
C'est un lieu apaisant. Une fois à l'intérieur des murs, on ressent une quiétude, un calme qui émane de la pierre, une douceur qui le destinait tout naturellement à l'accueil. Vous serez plongés, dès votre arrivée, dans l'atmosphère chaleureuse d'une maison de famille , de celles où l’on aime vivre ses vacances, se poser et se ressourcer. Meubles et objets rassemblés au fil du temps, harmonie exubérante du jardin, petites attentions qui ponctuent votre séjour tissent un écrin de charme propice à la détente.
Offrez-vous une pause à la campagne, à quelques minutes du centre ville de Cherbourg-en-Cotentin et partez à la découverte des merveilleux paysages de cette région méconnue !
La Glacerie doit son nom à la présence
sur son territoire d’une manufacture
royale de glaces à miroir (1667‐1834).
Elle a fourni en miroirs la GALERIE DES
GLACES du CHÂTEAU DE VERSAILLES
Aîné de la famille, Jean reçoit la charge d’abbé commendataire de Hambye à l’âge de 12 ans, en récompense des services rendus par son père au roi Charles IX durant les guerres de la Ligue. Il devient grand vicaire de l’évêque de Coutances, puis chanoine et grand chantre de la cathédrale. Humaniste, il contribua par son financement au rayonnement du collège de Coutances .
Du XVIe siècle au milieu du XIXe siècle, le manoir de La Fieffe a les mêmes propriétaires que le château de Tourlaville. Passée des Fouquet de Réville aux Clérel de Tocqueville, la Fieffe est vendue le 1er février 1838 par Alexis de Tocqueville , l’illustre penseur politique, à deux frères de Cherbourg, Antoine et François Pierre dont les descendants revendent la propriété à un certain Aimable Huet. Son fils, l’abbé Joseph Huet, devient vicaire de la cathédrale de Coutances. C’est lui qui procéde à l’agrandissement du manoir en respectant l’architecture initiale de bâtiment. Ainsi, à trois siècles d’écart, deux abbés auront marqué l’histoire de La Fieffe .
La propriété revient par succession à l’Amiral Lemonnier , chef d’état-major général de la Marine pendant la Seconde Guerre mondiale. Après avoir exercé les plus hautes fonctions, ce militaire d’exception se retire à La Fieffe, où il meurt en 1963.
(tableau représentant Marguerite de Ravalet - Mignard - 1658)
Gravure du Château des Ravalet au milieu du XIXe siècle